Professeur des écoles, Lormes
Où va la Nièvre ?
Au vu de l’évolution actuelle, on peut avoir quelques inquiétudes, notamment par rapport au désert médical, dont on parle beaucoup, par rapport à la venue de beaucoup de personnes de la ville. C’est très bien que l’on accueille. La Nièvre est une terre d’accueil, mais ce serait bien qu’elle ne devienne pas uniquement un endroit où il y a des résidences secondaires, et que l’on maintienne une vie avec des gens actifs. Il ne faudrait pas que ça devienne uniquement une maison de retraite pour des gens qui ont les moyens de vivre à la campagne.
Pour bien vivre sur le territoire, que faut-il changer ?
Il y a une grande disparité des structures dans la Nièvre, et on va avoir des communes dynamiques, qui ont envie de faire, qui accueillent, qui « jouent le jeu » et d’autres par contre qui auraient tendance à se laisser mourir. Donc je crois qu’il faut que le dynamisme et puis l’optimisme, en tout cas de nos politiques, soient réels. Il ne faut pas qu’il n’y ait pas des personnes qui se montent les unes contre les autres alors qu’elles ont les mêmes intérêts. Donc il faut réussir à se mettre d’accord, utiliser les compétences, qui peuvent être données, mises au service de tout le monde. Donc il faut que les gens, les communes, à tout niveau, puissent travailler ensemble.