Directeur d’un site industriel, Marzy
Où va la Nièvre ?
En jouant la carte son confort de vie, et de sa proximité avec les grands pôles, si, si on continue à travailler sur les dessertes informatiques, etc., elle peut devenir un bel endroit, pour implanter des activités tertiaires, pour implanter des activités de production. Donc pour moi, dans dix, à quinze ans, la Nièvre peut effectivement pleinement jouer son rôle, d’espace d’un territoire, plein, occupé, modernisé, rajeuni.
Pour bien vivre sur le territoire, que faut-il changer ?
Cette région, ce territoire a, a su développer et être innovant dans la combustion thermique, dans les aciers, dans les choses comme ça, toutes ces compétences-là, on est à même si on s’y prend en temps et en heure, et si on sait prendre le virage, le virage il doit être pris là, maintenant, pour effectivement designer, produire, inventer, contribuer aux nouvelles mobilités de demain. Et d’ailleurs, il y a une antenne du PVF, donc le Pôle Véhicules du Futur, qui tourne sur Magny-Cours, et qui travaille déjà depuis bon nombre de mois à fédérer les énergies et les compétences. Ça permettrait de réintroduire sur le territoire de nouvelles économies, de nouveaux process, de nouvelles industries, de l’emploi, etc. etc.
Quel conseil donneriez-vous aux élus ?
Il faut vraiment travailler sur le rayonnement du territoire, sur son image, et ne plus avoir peur ou ne plus être timorés, voilà. Nous sommes en Nièvre, la Nièvre est au centre de la France, et il y a plein de choses à faire, il y a plein de qualités, et il faut continuer, continuer, continuer, continuer, à les vanter, les mettre en avant, et ouvrir les portes à toutes les initiatives de développement.