Aide à domicile, Nevers
Si je vous dis la Nièvre ?
Je suis arrivée ici, je devais avoir douze, treize ans, j’en ai quarante-cinq. Quand on parlait de Nevers, c’était Magny-Cours, c’était le Grand Prix, c’était les vélos. Je travaillais dans l’hôtellerie et tout ça, et quand on avait ces évènements-là, moi du lundi au dimanche, je ne rentrais pas chez moi, c’était très, très rare, parce que l’on avait du travail, parce que ça bougeait, les commerces, ça apportait beaucoup de choses. Là, tous les commerces ferment petit à petit.
Pour bien vivre sur le territoire, que faut-il changer ?
Je reviens souvent à vivre ensemble, il faut que chacun mette de l’eau dans son vin. On est dans une grande communauté, il y a toutes, toutes religions confondues, et diverses, et c’est à nous de faire en sorte que ça marche, de bien s’entendre, et de cohabiter. C’est une richesse où il y a, il y a plusieurs cultures, il y a la culture française, il y a plein de choses, moi je suis Marocaine, il y a nos cultures, et il y a plein de gens qui sont arrivés, et je pense que de pouvoir cohabiter ensemble, d’avoir un endroit d’échanges, et je pense que ça peut être important, on peut bien vivre ensemble.
Quel conseil donneriez-vous aux élus ?
C’est gentil de demander notre avis, mais après il n’y a plus de suite. Il n’y a plus de suite, donc on ne sait pas, est-ce que l’on nous a écoutés, est-ce que notre parole a été prise en compte, comme ça prend tellement de temps, et puis qu’après on n’a pas de compte-rendu, ou, c’est assez lointain, on a l’impression que l’on est, de ma part, je dis, de ma part, on a l’impression que l’on est abandonnés.