Employée à la retraite, Imphy
Si je vous dis la Nièvre ?
Moi, je suis native d’ici. J’ai vu mes grands-parents qui travaillaient à Creusot-Loire et mon père qui y a fait sa carrière également. Maintenant je vois l’état de l’usine, c’est à pleurer. Dans certains domaines, néanmoins, on a fait quand même de sacrés efforts. On a quand même vraiment développé les écoles post-Bac dans certaines filières. Il y a la prépa Jules Renard à Nevers. Il y a l’école d’ingénieurs ISAT, à Nevers. Cette année l’école d’ergothérapeutes, ce qui permettrait peut-être à certains étudiants de voir la Nièvre sous un autre angle.
Où va la Nièvre ?
Où va la Nièvre ? Malheureusement je ne sais pas. La Nièvre se meurt, quand vous voyez le centre-ville de Nevers, c’est dramatique. Toutes les boutiques ferment les unes après les autres. Moi j’ai connu Nevers, à une époque où on avait les Nouvelles Galeries, Printemps, Dames de France et il y avait du monde le samedi en ville. Le risque pour l’avenir c’est la désertification.