Aide-soignante, La Celle-sur-Loire
Si je vous dis la Nièvre ?
C’est perdu, hein. Pour moi personnellement, qui suis jeune, je, il n’y a aucune activité de faites, au niveau des mairies, que ce soit Cosne, ou autre part, c’est très calme. Il y a la fête foraine une fois par an, et puis voilà. Après le reste du temps, il n’y a rien qui est fait. On a très peu de choses à faire, on a vite fait le tour.
Où va la Nièvre ?
Si ça continue sur cette lancée-là, la Nièvre elle ne va pas aller bien loin. Les jeunes ils ne restent pas, ils sont obligés de partir pour voir pour leurs études, et forcément ils voient d’autres choses, ils voient des vies, peut-être meilleures ailleurs, ils voient peut-être leur avenir, dans de grandes villes, ou, ils voient d’autres raisons pour eux, donc je pense que, hormis les retraités parisiens, il y a très peu de personnes qui viennent, qui déménagent ici, moi je ne vois rien du tout. Si je pouvais partir, je partirais. J’ai vingt-cinq ans.
Pour bien vivre sur le territoire, que faut-il changer ?
Miser sur les jeunes, ça pourrait être un bon point. Davantage de rencontres entre eux. Je vois à Cosne, les jeunes qui sont, je ne sais pas si on pourrait dire vraiment comme ça, mais défavorisés, qui sont dans le quartier des HLM à Cosne, ils sont vraiment entre eux. Ceux qui sont dans les petits lotissements, bien blottis, ils sont entre eux aussi. Ça crée comme ambiance, une ambiance assez froide, assez tendue. On pourrait passer, peut-être par des rencontres sportives, par peut-être des repas organisés par la mairie, et par le centre social, et je pense qu’il y aurait plus d’un jeune qui s’y présenterait.