Chargée de communication, Nevers
Si je vous dis la Nièvre ?
Si on parle de la Nièvre, je pense à François Mitterrand, Pierre Bérégovoy, mais ça s’arrête là, parce qu’à ce moment-là, je n’étais pas née. Le problème avec la Nièvre, c’est que, et là on va parler des choses qui fâchent, c’est que moi à vingt-trois ans, je ne me vois pas rester dans la Nièvre, parce que ce n’est pas assez vivant. Si je voulais faire une virée à Paris, ce n’est pas une heure de train, c’est deux heures et demie, pour aller à Lyon, c’est au moins trois heures de train, c’est énorme. Pour aller à Dijon, c’est pareil. Si je veux sortir, et prendre l’air, vraiment, je ne vais pas à Nevers, alors que je suis à côté, je vais à Bourges.
Quel conseil donneriez-vous aux élus ?
Moi personnellement je n’ai rien à dire aux élus, parce que je vous dis, j’ai l’impression que mon vote, de toute façon, il ne servira à rien, et donc je ne vais pas m’embêter à me déplacer pour qu’au final on ne m’écoute pas, qu’on ne m’entende pas. Peut-être que si on m’écoutait j’aurais des choses à dire. Le conseil que je pourrais donner aux élus, c’est d’être plus proches des jeunes électeurs, peut-être que les projets qui sont menés dans la Nièvre, seraient plus en adéquation avec mes projets personnels. Que l’on arrête de penser la Nièvre comme un territoire de cinquantenaires, et que l’on imagine la Nièvre comme un territoire pour les jeunes.